De plus en plus de familles amateurs d’animaux domestiques choisissent d’adopter une chèvre. Un choix qui peut étonner plus d’un, mais qui est pourtant très pratique sous certaines conditions. Voici ce qu’il faut savoir si vous aussi vous souhaitez en élever une …
Pourquoi choisir une chèvre en tant qu’animal domestique ?
Les gens normaux choisissent un chat, un chien, un furet ou un poisson rouge quand ils veulent adopter un animal domestique. D’autres optent pour des choix plus originaux comme la chèvre et ce, pour diverses raisons :
- la chèvre est un animal sociable, malin, joueur et doux : il est très facile de cohabiter avec elle et elle saura vous rendre votre affection si vous en prenez bien soin. Il convient néanmoins de souligner que c’est parfois une forte tête qui nous fait pourtant bien rire, malgré ses quelques petits caprices. Elle est aussi dotée d’une belle intelligence et fera un bon compagnon de jeu pour les enfants. Vis-à-vis des autres animaux comme le chien, le chat, … elle s’entend assez bien, mais gardez quand même un œil sur vos pensionnaires à chaque nouvel arrivant dans l’équipe.
- la chèvre est un animal écologique : c’est une parfaite auxiliaire de jardin qui s’occupera bien de votre pelouse. Elle la tondra pour se nourrir et elle se chargera également d’entretenir le terrain en mangeant toutes les plantes et arbustes indésirables quoi que dans ce cas-là, il faudra mettre des barrières aux plantes que vous ne souhaitez pas voir finir dans son estomac. Cela vous évitera d’avoir à utiliser une tondeuse électrique et de vous atteler à cette tâche vous-même.
- la chèvre ne nécessite que très peu d’entretien : c’est un animal très facile à vivre. Tant que la pelouse est bien verte, qu’elle a de l’eau potable à boire et que vous mettez du foin dans sa maisonnette en guise de lit, elle sera heureuse. Vous pouvez également la gâter de temps en temps avec des fruits frais, mais prenez garde à retirer les noyaux. La chèvre n’est pas difficile en termes d’alimentation, en plus c’est un animal très gourmand. Il reste quand même conseillé de surveiller ce qu’elle mange pour une question d’hygiène.
Quelle que soit vos raisons personnelles pour choisir une chèvre, sachez que l’animal doit être déclaré auprès de l’Etablissement départemental de l’élevage pour se voir attribuer un numéro de cheptel. L’animal devra également porter une boucle sur son oreille pendant les six premiers mois d’élevage.
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Quelle race de chèvre choisir ?
On dénombre plus de 200 races de chèvre ce qui ne facilite pas le choix. Certes, vous pouvez en choisir une au hasard et promettre de bien vous en occuper, mais cela ne suffit pas. Il faut d’abord savoir quelles races sont les plus sociables et faciles à élever. Parmi les meilleures, on peut citer :
- les chèvres naines telles que les chèvres Kinder, les Naines du Nigéria, les chèvres Pygmées, … Ce sont les meilleures races que l’on peut domestiquer. Elles sont faciles à élever et sont très résistantes en plus d’être des compagnons joyeux.
- les chèvres poitevines, mais seulement si leur enclos est assez humide.
- les chèvres alpines dans le cas où le terrain où elles vont évoluer est assez escarpé, mais elles s’adaptent aussi bien aux terrains plats.
En ce qui concerne la catégorie de la chèvre idéale à savoir laitière, bouchère ou lainière, il y va du goût personnel. Ceux qui voudront avoir du lait opteront par exemple pour une Alpine, une Saanen, une Nubienne, … tandis que ceux qui veulent profiter de leur laine se tourneront vers l’Angora, la Pygora, la Cachemire, … En ce qui concerne la race bouchère, rares sont les propriétaires qui arrivent à manger leur chèvre domestique, mais vous pouvez quand même en élever pour le plaisir et dans ce cas-là, il faut vous tourner vers le Kiko, le Texmaster, la Savannah, … Dans les trois cas, ici on parle d’élevage en tant qu’animal domestique donc le choix final de la race dépendra entièrement de votre coup de cœur.
Un dernier petit conseil toutefois : dans le cas où vous souhaitez vous limiter à une seule chèvre ou à un petit comité, choisissez des femelles, car les boucs ont tendance à être agressifs et en plus, ils ont une odeur assez forte qui s’intensifie encore plus lorsqu’ils vieillissent.
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Comment bien élever une chèvre domestique ?
Pour rendre sa chèvre domestique heureuse, il faut respecter les quelques exigences suivantes :
- Avoir un grand espace où elle peut jouer librement, car c’est un animal qui a besoin de dépenser son trop-plein d’énergie. Pour faire un calcul rapide, comptez environ 150 m² de terrain par chèvre. Et bien sûr, leur aire de jeu devra être clôturée pour qu’elle ne s’échappe. La clôture soit au moins être haute d’1,30 m.
- Etablir un abri où la chèvre peut dormir bien au chaud, à l’abri du vent, de la pluie, de la chaleur et du froid. Son abreuvoir devra également se situer dans cet abri.
- Délimiter leur terrain de jeu hors des plantes que vous souhaitez voir grandir. La chèvre n’est pas du tout sélective dans ce qu’elle mange. Toutes les plantes qui se trouvent à leur portée finiront par être mangées.
- Son espace dédié doit être bien herbagé. Il faut éviter d’élever une chèvre dans une arrière-cour bétonnée ou entièrement rocailleuse. En tant que ruminant, elle a besoin d’avoir de l’herbe à volonté pour pouvoir manger toute la journée et au moins, 10 l d’eau potable par jour.
- Lui donner quelques friandises de temps à autre comme des poires, des carottes, des pommes, des bananes, des épinards et du céleri. Par contre, il faudra éviter de lui donner des choux, des tomates et des pommes de terre, car ces derniers peuvent lui être toxiques.
- Veiller à ce que la chèvre soit sevrée avant de la séparer de sa mère. Il faut de ce fait s’assurer que le chevreau que vous souhaitez ramener chez vous ait plus de quatre mois. Il aura eu le temps d’apprendre à se nourrir et pourra alors se débrouiller sans sa mère au-delà de cette période.
- Penser à l’intégrer dans une troupe d’animaux domestiques : la chèvre est malheureuse si elle vit seule. De ce fait, soit vous en adoptez au moins deux, soit vous adoptez d’autres animaux de compagnie comme un cheval, un âne, des oies, … Elle se sentira moins seule. Par contre, il vaut mieux l’éloigner des chiens et de tout autre prédateur de chèvre qui voient en elle une proie. Dans ce contexte, il faut éviter d’attacher la bête quand elle est dehors, car si un prédateur survient, elle ne pourra pas lui échapper.
- Penser sur le long terme : lorsqu’on élève une chèvre, il faut éviter de se dire que c’est pour une ou deux années. Cet animal a une espérance de vie de 15-18 ans, donc avant de vous engager, tenez compte de cela.
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En matière d’entretien de l’animal, il faut veiller à couper ses onglons avec un outil adapté et en angle droit, deux fois par an si elle vit dans un pré ou dans un parc humide et une fois par an si elle évolue sur un sol rocailleux. Les poils des chèvres à laine doivent être coupés, au moins une fois par an, pendant la saison chaude. Et si vous élevez des chèvres laitières, pensez à faire une traite, une fois par jour. Une chèvre laitière peut donner environ 4 l de lait au quotidien.