La grippe aviaire, un fléau pour les éleveurs

Chaque année, les éleveurs sont confrontés à des maladies nuisant à la santé de leurs bêtes et, par voie de conséquence, à leur bénéfice. Récemment, c’est un nouveau foyer de grippe aviaire qui a été découvert dans le Finistère. Une maladie moins grave par rapport aux virus hautement pathogènes qui ont fait des ravages en 2016, mais qui reste toutefois un véritable fléau pour les éleveurs.

La grippe aviaire

Elle est occasionnée par le virus du gène H5 lequel se propage à cause des excréments d’oiseaux migrateurs. Autrement dit, il est difficile, voire impossible de l’éradiquer vu que tuer ces oiseaux restent interdit et complexe.

Pour s’en protéger, les éleveurs ne cessent de renforcer leurs mesures de sécurité. Et aussi bizarre que cela peut paraître, entrer dans un élevage de canards est aujourd’hui un vrai parcours du combattant.

Pour cause, les éleveurs limitent au minimum le contact de leurs bêtes avec des personnes externes susceptibles de transporter le virus. La mesure paraît draconienne, mais cela leur évite de tuer des milliers de têtes à chaque épidémie.

Parmi les mesures prises, il y a l’enfermement des canards dans un hangar et ce, 24 heures sur 24. Certes, on ne peut plus parler d’élevage en plein air dans ce cas-ci, mais à grands maux, grandes mesures.

La grippe aviaire, un fléau pour les éleveurs

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Des milliers de volaille euthanasiés

Quand une bête est touchée, ce sont toutes les bêtes du même élevage qui risquent d’en souffrir à leur tour et ce, très rapidement. C’est pour cela que dans les élevages contaminés, les éleveurs doivent euthanasier les têtes contaminées.

Le virus n’a aucun risque sur l’état de santé de l’homme, mais la prévention reste de mise. En 2017, près de quatre millions de canards ont été tués en France, alors que cette année, le chiffre enregistré est de 170 000. Cela suppose un net progrès, mais il ne faut jamais baisser sa garde.

Rappelons qu’en temps de pareille crise, les éleveurs bénéficient d’une aide financière venant de l’Etat ainsi que d’un accompagnement psychologique, car une telle perte est toujours traumatisante.

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